Obama nomme des officiers corrompus à la tête
des armées.
Les responsables de la Defense nommés par Barack
Obama sont ceux là mêmes qui ont commis les
pires crimes et les pires malversations sous les
administrations précédentes. En fait de
changement, seul le discours est nouveau, les
pratiques, elles, sont anciennes. Le plus
surprenant est l’indifférence qui a accompagné
la clôture de l’enquête financière sur la
disparition de 3,4 trilliards de dollars et la
promotion des responsables du plus gigantesque
détournement de fonds de l’histoire.
Le maintien par Obama du républicain
Robert
Gates
au poste de secrétaire à la Defense est sans
égal historique. C’est en effet la première fois
qu’une administration entrante du parti
d’opposition (en l’occurrence démocrate)
maintient un ministre de l’administration
précédente (républicaine). Ayant remplacé
Donald
Rumsfeld
qui s’opposait à une nouvelle escalade du
conflit en Irak, Gates a été, pendant les deux
dernières années de la présidence Bush,
l’architecte de la vague de renforts (« surge »).
Obama a confié les principales responsabilités
de la Defense et du renseignement à des
personnalités incarnant à maints égards les
pires aspects de la politique de sécurité
nationale états-unienne des trente dernières
années.
Ses choix contredisent ses principaux arguments
de campagne sur le « renseignement politisé » et
le « manque de transparence ». Les « décennies
d’expérience » tant louées de ces responsables
sont parsemées de fautes éthiques, de mensonges
au Congrès et surtout de « conflits d’intérêts »
sous la forme d’allées-et-venues régulière entre
le gouvernement et le complexe
militaro-industriel.
Obama avait bien promis de ne pas confier de
postes gouvernementaux élevés (ou importants)
aux lobbyistes, mais cela ne l’a pas empêché de
désigner d’anciens lobbyistes ou conseillers de
sociétés faisant affaire directement avec le
Pentagone.
Toute la carrière de Robert Gates a consisté à
porter haut et mettre en œuvre les idées
néo-conservatrices, et il s’est d’ailleurs
montré critique vis-à-vis du plan d’Obama pour
le retrait gradué des troupes d’Irak.
Il débuta comme officier de renseignement sous
Nixon, mais, comme l’indique la chronique de
Robert Parry [1],
c’est en tant que haut responsable de la CIA
dans les années 80, sous l’administration
Reagan, qu’il brisa l’échine au concept de
renseignement objectif auparavant si cher à la
division analytique de l’agence d’espionnage.
Dans son récent ouvrage Failure of
Intelligence : The Decline and Fall of the CIA
(Echec du renseignement : décadence et chute de
la CIA), l’ex-analyste Melvin A. Goodman décrit
Gates comme « l’officier du service action ayant
dirigé l’adaptation de la production de
renseignement aux desiderata politiques de la
Maison-Blanche, sous l’administration Reagan ».
Analyste en chef sous la direction de William
Casey, Gates « a supervisé le premier "bidonnage
de rapports" institutionnalisé à la CIA dans les
années 80, en mettant l’accent sur la nécessité
de retoucher le renseignement ayant trait à
l’Union soviétique, à l’Amérique centrale et au
Sud-Ouest asiatique », assure Goodman, et ceci
dans le but de justifier les dépenses militaires
croissantes et le soutien actif des États-Unis à
des guerres périphériques sanglantes constituant
l’axe principal de la
politique extérieure de Reagan.
Son audition de confirmation pour le poste de
directeur de la CIA, sous George H. W. Bush
(père) en 1991, fut le théâtre d’un défilé
d’officiers de l’agence dévoilant publiquement
des histoires « de la maison » selon lesquelles
ce personnage avait corrompu le métier du
renseignement.
Gates est en outre soupçonné d’être en lien avec
les mensonges servis au Congrès sur les
opérations secrètes Iran-Contra, au milieu des
années 80, obstacle qui l’empêcha d’accéder à la
direction de la CIA à la mort de Casey, en 1987.
C’est également lui qui fut chargé de fournir à
Saddam Hussein, pendant la guerre entre l’Irak
et l’Iran, des armes chimiques, munitions et
autres équipements.
Gates a un temps siégé au conseil de direction
de la
Science Applications International Corporation
(SAIC),
qui déclara des bénéfices de 7,5 milliards de
dollars pour 2005. La SAIC est active à tous les
niveaux, de la collecte de renseignement à la
reconstruction de l’Irak, pour le compte du
Pentagone.
Le 21 janvier 2009, Obama signait un décret
fixant des règles éthiques plus rigoureuses et
interdisant notamment que des postes
gouvernementaux soient attribués à des
lobbyistes ayant exercé auprès de la même
administration dans les deux dernières années.
Corruption au Pentagone
A peine deux jours plus tard, le 23 janvier, la
Maison-Blanche faisait savoir que ses nouvelles
règles d’éthique dure ne s’appliquaient pas au
sous-secrétaire à la Defense, William Lynn, qui
avait été vice-président pour les opérations et
stratégies gouvernementales du géant de la
Defense Raytheon et avait fait du lobbying pour
cette société privée jusqu’en juillet 2008.
Raytheon est le cinquième fabricant d’armes des
Etats-Unis par ordre d’importance. Il vend des
radars, missiles, munitions en tous genres,
systèmes spatiaux et autres technologies pour
une valeur de 18 milliards de dollars par an [2].
Le sénateur républicain pour l’Iowa, Charles
Grassley, s’est opposé énergiquement à la
nomination de Lynn, alléguant « des pratiques
douteuses qui, de toute évidence, ne servaient
pas l’intérêt public », lorsqu’il exerçait à
l’inspection des finances du Pentagone sous
l’administration Clinton.
Pour l’année fiscale 1999, le département de la
Defense faisait état de la « disparition » de
2,3 trilliards de dollars, auxquels s’ajoutaient
1,1 trilliards pour l’année 2000. Au total donc,
3,4 trilliards de dollars versés par le
contribuable sont partis en fumée sous l’œil
vigilant de William Lynn, qui se trouve
maintenant au cœur du tourniquet unissant le
département de la Defense et le complexe
militaro-industriel [3].
En sa qualité de directeur financier du
département de la Defense, Lynn était
responsable de toute l’administration et de
l’information budgétaire. Il avait en outre sous
sa responsabilité la publication soumise à audit
des états financiers, ce qu’il ne fit pas alors
qu’il était en poste, et ces derniers n’ont
toujours pas été publiés.
Robert Hale a été maintenu à son poste de
sous-secrétaire à la Defense (inspection des
Finances) après avoir été secrétaire assistant à
l’Air Force, chargé des contrôles financiers,
entre 1994 et 2001. Aux côtés de Lynn, il était
responsable de la gestion des fonds du
département de la Defense.
Hale est en outre « gestionnaire financier
certifié Defense », spécialisé dans l’achat, ce
qui lui fait entretenir des relations
privilégiées avec le complexe
militaro-industriel.
L’écrivain Andrew Hughes fait remarquer que :
« À eux deux, ces postes ont dilapidé assez
d’argent du contribuable pour financer quatre
fois le programme de stimulation de l’économie
mis en œuvre par Obama, et voilà qu’ils sont à
nouveau responsables de la supervision des
acquisitions au département de la Defense ».
L’attaque survenue le 11 septembre 2001 au
Pentagone n’a pas été dirigée contre le bureau
du secrétaire à la Defense. La cible était
située dans une aile opposée du bâtiment.
L’explosion a détruit les archives financières
et tué les contrôleurs financiers chargés
d’identifier les bénéficiaires du détournement
de fonds le plus important de l’histoire.
Mensonges au Congrès
L’amiral Dennis Blair, choisi par Obama pour
diriger le Renseignement national, qui supervise
les 16 agences de renseignement, fut commandant
des forces militaires du Pacifique sous
Clinton [4].
A ce poste il joua un rôle essentiel lors de
l’occupation du
Timor
oriental
par l’Indonésie en 1998, après la chute du
dictateur Suharto soutenu par les États-Unis.
En 1999, lorsque les militaires indonésiens
semèrent la terreur parmi la population pour
faire échec aux réformes démocratiques, le
département d’Etat des États-Unis et Clinton
envoyèrent Blair exiger du général indonésien
Wiranto qu’il mette fin aux massacres.
Loin de s’acquitter de cette mission, l’amiral
Blair informa le général qu’il bénéficiait du
soutien total des États-Unis. Les atrocités,
dans lesquelles le gouvernement était impliqué,
montèrent d’un cran. Blair mentit alors au
Congrès, déclarant que la violence n’était le
fait que de petites unités, alors que les hauts
commandements militaires indonésiens se
livraient à toutes sortes d’exactions :
enlèvements, massacres et tortures. Dans les
faits, Blair soutint le général Wiranto et le
massacre de civils indonésiens, contre les
ordres du Congrès qu’il désinformait.
Blair est un des membres de la Commission
trilatérale. Il siégeait à la direction de Earl
Dodge Osborne (EDO), une société sous-traitante
pour le programme F-22 Raptor. Il a également
participé à la direction de Tyco International,
qui fabrique de petits composants électroniques
utilisés pour le F-22 et d’autres pièces à usage
militaire. On l’a vu enfin à la direction de
Tridium, une société fabricante de satellites.
En 2006, Blair a dû démissionner de la
présidence de l’Institute for Defense Analysis
(Institut pour l’analyse de la Defense, IDA)
pour cause de « conflits d’intérêts ». Il faut
dire que l’IDA était en train d’évaluer pour le
Pentagone le programme F-22.
Alors qu’il était aux ordres de Blair,
l’ex-général quatre étoiles James L. Jones a été
désigné à la tête de l’Agence de la sécurité
nationale. Jones fut non seulement commandant de
l’OTAN et commandant du corps des Marines, il
est en outre membre de la Commission
trilatérale. Il a prêté ses services aux
conseils de direction de Chevron, Boeing et
Invacare Corp (qui produit du matériel médical
pour le Pentagone) jusqu’en décembre 2008. [5]
Jusqu’à janvier 2009 il était consultant auprès
de Cross Match Technologies, une compagnie de
biométrique travaillant avec le Pentagone et le
FBI. Il a par ailleurs siégé au conseil de
direction de MIC Industries, qui a mis au point
la « Ultimate Building Machine », un dispositif
mobile de construction, utilisé uniquement en
Irak et en Afghanistan, servant à déployer
rapidement les structures d’acier des
installations militaires.
Tout récemment, Jones a été nommé président de
l’Institute for 21st Century Energy (Institut de
l’Energie pour le XXIè siècle), think tank
dépendant de la Chambre de commerce des
Etats-Unis.
Mise à jour de Robert Parry (de
ConsortiumNews.com)
Au sujet du fameux « danger de conserver Robert
Gates à son poste » : celui-ci se trouve être
lourd de signification. Cette décision prise par
Obama juste après son élection était le signe
évident que sa politique de sécurité nationale
ne s’écarterait pas fondamentalement de celle de
son prédécesseur. Elle révélait aussi qu’Obama
n’avait pas la moindre intention de remettre en
question la désinformation de Washington,
distillée au fil des décennies précédentes à
dominante républicaine, depuis l’implication-clé
de Gates dans plusieurs scandales, y compris
l’Iran-Contra et la politisation du
renseignement de la CIA, deux facteurs qui
préparaient les désastreuses décisions prises
par Bush ces dix dernières années. En conservant
Gates, Obama a indiqué qu’il éviterait les
débats susceptibles d’engager les États-Unis
dans une voie drastiquement différente. Dans les
faits, Obama cédait au statu quo.
Depuis la publication de l’article, les
intentions d’Obama ne sont que plus évidentes.
Si, au niveau du discours, il prend ses
distances par rapport au style belliqueux de
Bush, il maintient dans les faits la substance
de cette politique, avec Gates et les autres
opposants à un retrait rapide d’Irak, partisans
du renforcement de la présence militaire
étrangère en Afghanistan. Obama refuse même
d’aborder les responsabilités des anciens chefs
de Gates, tout comme le président Clinton avait
caché sous le tapis les scandales dans lesquels
avaient trempé Gates et les administrations
Reagan-H. W. Bush.
Gates personnifie l’angélisme permanent régnant
dans le microcosme de Washington, du moins
vis-à-vis de lui-même, au point que les médias
affichent avec un certain naturel leur manque
d’intérêt pour faire la lumière sur les méfaits
passés ou présents du personnage. Gates était
l’une des coqueluches du tout-Washington du
temps de Reagan-Bush, et il le reste.
Lorsque Gates fut désigné secrétaire à la
Defense par George W. Bush (fils) en novembre
2006, les médias se trompèrent du tout au tout
sur le sens de cette décision. On a cru alors
que la désignation de Gates était le signe de
l’acceptation par Bush du plan du Groupe
d’études sur l’Irak et donc du désamorçage de la
guerre. En réalité, Gates était bien plus
belliqueux que Donald Rumsfeld.
Mais les journalistes de renom n’ont jamais
rectifié le tir : ils ont continué de nous
peindre un Gates couleur de rose. L’émission
« 60 minutes » de CBS a brossé tout récemment un
portrait de Gates dans lequel on évoquait sa
« profonde préoccupation personnelle pour les
troupes », même si toute sa carrière a fait le
lit des guerres déclenchées par George W. Bush,
fils, (essentiellement par la voie de la
corruption des services analytiques de la CIA),
et que son soutien aveugle à l’escalade
Irakienne a envoyé à la mort plus de mille
soldats états-uniens supplémentaires.
Les éléments d’information critiques sur Gates
continuent de nous parvenir, essentiellement en
provenance de fonctionnaires de la CIA ayant
travaillé avec lui par le passé et voyant en lui
un ambitieux consommé. Par exemple,
l’ex-analyste de la CIA Melvin A. Goodman
consacre une part importante de son livre
Failure of Intelligence : The Decline and Fall
of the CIA au rôle de Gates dans le crépuscule
de la tradition « sérieuse » de la CIA, qui
cessa de rechercher du renseignement fiable pour
fournir celui qui répondait aux désirs des
responsables politiques des États-Unis. Cette
tradition disparut dans les années 80, lorsque
Gates dirigea les services analytiques et où le
renseignement fut « poli » dans le style requis
par les idéologues de l’ère Reagan.
Mise à jour de Andrew Hughes (de Global
Research)
Depuis la publication de l’article, en février
2009, les médias n’ont pas écrit une seule ligne
au sujet de ce gigantesque hold-up de deniers
publics. En fait, celui-ci a été éclipsé par une
autre escroquerie non moins grave, dissimulée
sous l’atour dénommé « résoudre la crise du
crédit ». Les montants de cette dernière affaire
représentent presque cinq fois les 3,4 milliards
subtilisés par le département de la Defense.
Le 7 mai 2009, William Lynn et Robert Hale
rendaient public le budget de la Defense proposé
pour 2010, accroissant les dépenses d’environ
4 % pour atteindre 663,8 milliards. Ceci dans
une période où la population s’appauvrit sous
l’effet du chômage croissant, où les programmes
sociaux fédéraux et ceux des 50 Etats sont en
repli, et où la richesse passe des foyers
étasuniens au cartel financier et bancaire de
Wall Street.
Ce qu’il faut retenir de l’article original est
moins la disparition des 3,4 trilliards de
dollars du département de la Defense que le fait
que ces malversations étaient monnaie courante
dans une administration hors de contrôle. Et
même si l’occupant de la Maison Blanche a
changé, ces vols de fonds publics par le
gouvernement se poursuivent.
Lorsque nous écoutions les discours de campagne
d’Obama en 2008, et qu’il mettait l’accent sur
l’importance de l’Afghanistan en tant que
nouveau front de la « guerre contre la
terreur », une guerre floue, interminable et
surtout impossible à gagner, il était évident
que ces discours, portés aux nues par les grands
médias, étaient inspirés par le programme de
Zbigniew Brzezinski et le Projet pour un nouveau
siècle américain (la plate-forme idéologique de
George W. Bush). Le paquet n’avait fait que
changer d’emballage, avec un nouveau personnage
et son slogan : « Des changements crédibles »
Depuis la publication de mon article, les
événements ont montré qu’aucun engagement n’a
été pris pour s’assurer de la fiabilité de la
comptabilité des caisses publiques. Aucune
enquête n’a été diligentée sur les milliards
évaporés, aucune question n’a été posée sur ce
méfait commis sous l’égide de Donald Rumsfeld,
de William Lynn et de Robert Hale. Le
département de la Defense a augmenté ses
dépenses. La guerre s’est intensifiée en
Afghanistan, et les puissances intermédiaires
des États-Unis dans la région ont déstabilisé le
Pakistan. Obama est responsable de l’assassinat
de centaines de civils pakistanais par les
drones Predator pilotés à distance par des
agents de la CIA. Les promesses de mettre un
terme à la guerre d’Irak ont été cyniquement
ignorées, ou plutôt recyclées dans le double
discours politique.
Tout ces discours tendent à prouver que le
gouvernement et l’industrie militaire agissent
en symbiose pour défendre leurs propres
intérêts : un appât du gain et une soif de
pouvoir portés à un niveau jamais vu dans
l’histoire de l’humanité. Nul ne peut écarter
d’un revers de main la corruption dénoncée dans
l’article, qui révèle avec le recul sa véritable
nature et la manière dont se tisse la toile qui
unit le système.
Ce système s’est considérablement renforcé au
fil des décennies et il s’est protégé contre
toute enquête sérieuse ou toute retombée
inquiétante : le département de la Defense a
fait en sorte de coopter les sociétés en charge
de l’information, via les acquisitions de ces
médias par les grands groupes d’armement, et en
y plaçant des employés du Pentagone et de la
CIA.
Le système a donné des preuves éclatantes de sa
solidité lorsque Donald Rumsfeld s’offrit le
luxe de déclarer, le 10 septembre 2001, en
conférence de presse publique, sans avoir à
craindre de réaction, que des 2,3 trilliards de
dollars s’étaient évaporés, qu’il n’y aurait pas
d’enquête et que les responsables ne seraient
pas jugés. On a pu constater la même arrogance à
propos de scandale de la torture, du scandale de
l’aide d’urgence offerte aux banquiers, du
scandale de la guerre d’Irak et de l’avancée de
la vague policière constituée par le département
de la Sécurité de la patrie pour ranger sous
l’étiquette de « terroriste » toute personne en
désaccord avec la politique du gouvernement ou
attachée à la Constitution des États-Unis.
Il est essentiel et urgent d’engager une enquête
sur les milliards ayant disparu du département
de la Defense, prélude à d’autres enquêtes
ultérieures sur la corruption manifeste du
gouvernement des États-Unis. C’est le seul moyen
de regarder la réalité en face, de réfuter les
mensonges des grands médias et de comprendre que
la corruption menace de détruire ce qu’il reste
de la Constitution, de la confiance publique et
de la liberté réelle.
Notes
1]
ConsortiumNews.com, 13 novembre 2008, “The
Danger of Keeping Robert Gates”,
par Robert Parry ;
[2]
William Matthews, “Lynn
gets waiver from Obama lobbyist rules”,
Federal Times, 26janvier 2009.
[3]
Global Research, 13 février 2009, “Obama’s
Defense Department Appointees- The 3.4 Trillion
Dollar Question”,
par Andrew Hughes.
[4]
Democracy Now ! 7 janvier 2009, “Obama
Nominee Admiral Dennis Blair Aided perpetrators
of 1999 church Killings in East Timor”,
par Allan Nairn (interviewé).
[5]
The Hill, 24 novembre 2008, “Ties to Chevron,
Boeing Raise Concern on Possible NSA Pick”, par
Roxana Tiron.
Robert Parry*,
Andrew Hughes, Allan Nairn, Roxana Tiron
Robert Parry Journaliste
à l’Associated Press et Newsweek, Robert Parry a
été un des principaux enquêteurs sur l’affaire
dite de l’Irangate sous la présidence Reagan.
Déçu par la futilité et l’incurie des
journalistes de la presse anglo-saxonne, il a
fondé en 1995, avec Robert Solomon, le magazine
d’investigation Consortium News et réalisé des
documentaires sur les tractations secrètes
autour de la libération des otages en Iran
(October Surprise), les narcotrafiquants
politiques soutenus par l’administration US
(Contra-Coca), l’influence grandissante de la
secte Moon à Washington ainsi que l’ascension de
la famille Bush et les manipulations électorales
lors de l’élection 2000.
Il est notamment l’auteur de Secrecy &
Privilege : Rise of the Bush Dynasty from
Watergate to Iraq et de Lost History : Contras,
Cocaine, the Press & ’Project Truth’."
Robert Parry*,
Andrew Hughes, Allan Nairn, Roxana Tiron
Sources :
Project Censored / Red Voltaire.
Traduction : Réseau Voltaire..
[http://www.voltairenet.org:80/article167030.html