La presse annonce ce matin
que le chiffre de 500 morts palestiniens aurait été dépassé à
Gaza. 500 morts c’est beaucoup…
Mais pour bien comprendre l’importance de ce nombre, il importe
de le mettre en perspective.
La population de Gaza n’est que de 1,5 millions habitant, ce qui
fait que si l’on extrapole le chiffre des 500 assassinés par
l’armée de l’entité sioniste à la population française et à
celle des USA cela équivaudrait à 20.000 morts en France et à
100.000 aux Etats-Unis…
Ainsi donc, en 2009, après des années d’un blocus inhumain,
après une semaine de
bombardements, une des plus puissantes armées au monde peut
attaquer un territoire surpeuplé et y massacrer impunément qui
bon lui semble.
Ce crime de guerre est rendu possible grâce à la complicité de
l’Union Européenne : la
décision du Conseil - sous présidence française - du «
rehaussement » des relations entre l’Union et l’entité sioniste
alors que la classe politique israélienne était lancée dans une
surenchère électorale guerrière a été, à juste titre, comprise
comme un « permis de tuer ». La réception de Tzipi Livni à Paris
par Sarkozy et Kouchner fut de même un encouragement à
l’agression.
Ce crime de guerre est rendu possible par l’éternelle complicité
des Etats-Unis qui n’ont
jamais cessé de surarmer l’entité sioniste et de la renflouer
financièrement, tout en permettant, du fait de leur droit de
veto à l’ONU, à ses dirigeants, civils ou militaires, qui
violent sans arrêt le droit international et se rendent
coupables régulièrement de crimes de guerre et de crimes contre
l’humanité, de bénéficier d’une impunité totale devant les
instances internationales.
Ce crime de guerre est rendu possible enfin grâce à l’atonie
volontaire des médias et des leaders d’opinions de l’Occident
qui maintiennent l’opinion publique dans la torpeur. En France,
par exemple, les mêmes qui se scandalisent et qui mobilisent à
tout va quand la porte d’une synagogue est taguée ou quand un
militants de la LDJ est bousculé, les mêmes qui dénoncent
Dieudonné ou Jean-Marie Le Pen comme des individus mettant en
péril la démocratie, observent au mieux une réserve qui ne leur
est pas habituelle, au pire ne cachent pas leur satisfaction et
continuent leur désinformation médiatique.
Il ne viendrait à l’idée d’aucun de ceux qui déclaraient au
lendemain du 11 septembre « Nous sommes tous des Américains » de
proclamer aujourd’hui « Nous sommes tous des Gazaouis ». C’est
pour ma part ce que je fais, c’est ce que je convie tous mes
amis à faire. A défaut de pouvoir s’engager plus, utilisons les
symboles et les quelques moyens militants qui sont à notre
portés. Boycottons les produits de l’entité et faisons campagne
pour ce boycott. Manifestons et poussons nos proches et
relations à manifester. Faisons entendre dans ces manifs les
vrais slogans radicaux et non pas ceux politiquement corrects
des amis de Buffet et Besancenot.
En ce début d’année, le slogans « A Paris, comme à Gaza,
Intifada ! » que certains d’entre nous scandaient à la fin du
siècle dernier est plus que jamais d’actualité.
Lundi, 5 Janvier 2009
Source: voxnr.com
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