Alors voilà ce que l'on pourrait nommer
le scoop du siècle ou le harem du Mossad
ou les call-girls du Mossad, au choix...
suite aux révélations d'une ex-espionne
qui raconte tout sur un site anglophone
doubtcome.com :: girls1...
vous allez voir les photos des recrutées
et des infiltreuses mossadiennes
doubtcome.com :: girls2
du monde entier. On se croirait devant
la vitrine d'un Eros Center... sex, drug
and rock and roll... avec de fortes
présomptions sur la fameuse Monika
Levinski dont tout le monde bien
Renseigné sait ce qu'il en était
vraiment. Elle devait certainement faire
partie de cette grosse brochette d'infiltreuses
qui usent de leurs charmes pour ensuite
faire du chantage aux puissants, etc...
etc... et le pauvre Clinton qui
s'acharnait, à cette époque, pour faire
aboutir le fameux processus de paix -
qui dure depuis plus d'un demi-siècle -
a été stoppé net dans son élan. Toutes
les basses oeuvres du Mossad tournent
toujours autour du même but : faire en
sorte que la Palestine ne voit jamais le
jour. Si les james bond ont pu nous
faire rêver à une époque,
malheureusement, vu leur mentalité
désormais, on les aurait plutôt en
horreur. Lire aussi - en anglais - le
témoignage de Melissa Weber alias Alec
Kouchacji et alias Melissa Carlson
doubtcome.com :: alec1
espionnage, sexe et politique, tout un
programme...
Espionnes marocaines du Mossad par Mouna
Izzdine
Teint doré, petite coupe à la garçonne,
look exotic-chic, yeux pétillants,
regard charmeur, démarche gracieuse et
élocution parfaite. Sous ses airs légers
et désinvoltes de métropolitaine bien
dans sa peau, Nabila F., la quarantaine
épanouie, cache remarquablement son jeu.
Nabila est, comme on l'appelle dans le
jargon du renseignement, un officier
traitant. C'est ce qui ressort des
révélations d'une certaine Jocelyne
Baini, sur le sitedoubtcome.com.
Polyglotte, instruite, intelligente,
perspicace et discrète, c'est l'une des
recrues étrangères hautement
opérationnelles d'une des plus
puissantes agences de renseignement dans
le monde, le Mossad israélien. Chargé, à
côté du Shabak (ex Shin Bet, sécurité
générale intérieure) et de l'Aman
(renseignement militaire), de la
sécurité sécurité extérieure
(renseignement, opérations clandestines
et lutte antiterroriste).
Nabila chapeaute un réseau de 12 agents
secrets en jupons, toutes Marocaines
comme elle, dont sa sœur, engagée à
l'âge de 12 ans.
Repérée en décembre 2001 par le «sayan»
Albert M., un agent dormant du Mossad
établi au Maroc, dans une soirée
mondaine à Casablanca, celui-ci lui
présentera quelques mois plus tard à
Paris, Joseph B., chasseur de têtes pour
les services secrets israéliens.
Nabila, diplômée en sciences politiques
et en langues étrangères, hésitante au
début, finira par accepter de travailler
comme «katsa». Autrement dit comme
officier de renseignement, pour le
compte de l'institut pour les
renseignements et les affaires
spéciales, moyennant une rémunération
initiale alléchante de 70.000 euros par
an.
Mais pas seulement. Car, en plus d'un
salaire fixe, elle s'est vu proposer,
comme nombre d'agents secrets, d'autres
émoluments et avantages en nature: prime
pour certaines opérations à risque
élevé, passeports de plusieurs pays
occidentaux, voiture et appartement
personnel dans une métropole de son
choix, ouverture d'un compte bancaire en
Suisse, quelques bijoux précieux et
vacances annuelles vers sa destination
préférée. Et, bien sûr, augmentation de
salaire avec l'expérience et les années
passées au service de l'agence. Tous les
ingrédients de la motivation étaient là.
Tests psychologiques, entraînement au
combat, à la filature, à la résistance à
la torture, maniement des armes légères,
perfectionnement en informatique, cours
de linguistique… Nabila suit une
formation intensive et pointue en
espionnage pendant plusieurs mois dans
la région de Haïfa. Jonglant avec les
passeports et identités. Imitant à
merveille les multiples accents
orientaux.
Au gré des missions, elle est tour à
tour journaliste marocaine, beurette
bénévole dans l'humanitaire, enseignante
tunisienne d'arabe classique. Comédienne
belge d'origine libanaise, assistante de
direction libyenne. Ou encore
organisatrice émiratie d'événements
artistiques. Nabila apprend vite et fait
montre d'une telle efficacité qu'elle se
voit à son tour confier le recrutement
de nouveaux agents féminins.
Nous sommes en 2003. Meir Dagan poursuit
alors la politique d'ouverture du
Mossad, entamée en l'an 2000, sous la
direction d'Ephraïm Halevy (1998-2002),
alors que la seconde Intifada battait
son plein. Et que la communauté
internationale dénonçait massivement les
exactions croissantes de l'Etat hébreu
contre le peuple et les dirigeants
palestiniens.
Plus que jamais, Israël a besoin d'être
informé de tout ce qui peut, de près ou
de loin, attenter à son existence, sa
sécurité ou sa pérennité. Le Mossad
s'essaie même au recrutement en ligne
(www.mossad. gov.il). Les attentats du
septembre 2001 finissent convaincre
l'Institut (créé initialement en 1951
sous David Ben Gourion pour faciliter l'Aliyah,
le retour vers le jeune Israël né en mai
1948) de la priorité de renforcer ses
antennes périphériques. Notamment et
surtout dans les nations et auprès des
faiseurs d'opinion (hommes et
institutions) et des centres de décision
politico-économiques arabes et
musulmans. Le mieux est d'embaucher des
gens du cru, des autochtones. Et,
pourquoi pas, des femmes. Enrôlées de
gré (en échange de contreparties
conséquentes) ou, comme le prétend Nima
Zamar, dans Je devais aussi tuer (Albin
Michel, 2003), de force (chantage, viol,
menaces…).
Attirant peu les soupçons et les
méfiances, le “sexe faible” dispose en
plus d'un arsenal inné redoutable.
Enveloppe charnelle qui s'avère parfois
plus efficace et plus pointue que
n'importe quel équipement d'artillerie
lourde. Oeillades suggestives, balconnet
plongeant, danse lascive, paroles
coquines, alcool et autres paradis
artificiels aidant, et voilà, à l'usure,
le plus récalcitrant des hommes dans vos
filets, le corps en feu et la langue
déliée. Autant de “bombes anatomiques au
service des Services” à dissimuler et
disperser ici et là, en fonction des
besoins et des missions du moment.
Aujourd'hui basé à Tel-Aviv, le Mossad
emploierait quelque 1.500 personnes
depuis ses quartiers généraux, dont près
de 20% de femmes.
L'Institut s'est déjà, par le passé,
assuré de l'efficacité de ses agents
féminins, dont certaines ont réussi
d'admirables faits d'armes. Parmi les
plus célèbres des James Bond girls du
Mossad, Cindy, de son vrai nom Cheryl
Hanin Bentov. Cette dernière est
parvenue à piéger Mordechaï Vanunu,
Israélien d'origine marocaine converti
au christianisme, et ancien technicien à
la centrale nucléaire de Dimona
(construite au début des années 60 dans
le désert du Neguev). Celui-ci avait
révélé au Sunday Times, le célèbre
quotidien britannique, l'existence
d'ogives nucléaires dans les sous-sols
de la même centrale. Pour avoir accepté,
le 30 septembre 1986, l'invitation à
Rome de cette belle plante croisée dans
une rue londonienne,
Mordechaï Vanunu, traître pour les uns,
héros pour les autres, se retrouvera,
drogué, kidnappé puis expédié
clandestinement en bateau vers Israël.
Avant d'être incarcéré pendant 18 ans à
la prison de Shikma, près d'Ashkelon.
Autre preuve de la place grandissante de
la gent féminine au cœur des services
secrets israéliens, sous Shabtai Shavit
(1990-1996), le numéro deux du Mossad
n'était autre qu'une femme, Aliza Magen.
Ceci étant, quelles femmes s'allier dans
le monde arabo-musulman ? Au sein de ce
dernier, Israël connaît bien le Maroc
(voir encadré plus bas). Et sait aussi
que les Marocaines peuvent faire preuve
d'une détermination et d'une efficience
étonnantes dans les causes qui leur
tiennent à cœur. Qui ne se souvient pas
des sacrifices consentis pour la cause
palestinienne et l'identité arabe (5 ans
dans les geôles israéliennes, 7 ans de
guerre civile au Liban) par les sœurs
Rita et Nadia Bradley ? Mais comment
faire pencher la balance de son côté ?
En y mettant le prix fort, les services
secrets israéliens parient qu'ils
pourront au moins s'adjoindre la
coopération précieuse de quelques-unes
d'entre elles, fut-elle ponctuelle.
C'est ainsi que l'agent Nabila,
désormais chasseuse de tête et
formatrice, voit sa prime grimper. Elle
rentre un certain temps au Maroc.
Histoire de repérer des filles du pays
correspondant au plus près aux critères
exigés par les services d'espionnage
israéliens. Elle en cueille une dizaine,
jeunes, jolies et coquettes, de milieux
socio-culturels différents. Parmi
lesquelles Widad, Asmae, Majdouline,
Noura, Laïla, Hanane, Siham ou encore
Nawal et Karima.
Certains agents recruteurs s'adressent
aux réseaux de trafic humain, comme
c'est le cas d'après les témoignages de
repenties, de mineures russes vendues
parfois par leurs propres parents à la
mafia locale. Avant d'être exploitées
par le crime organisé au Moyen-Orient et
ailleurs puis forcées à collaborer avec
le Mossad. Nabila, elle, a ses propres
procédés. Elle détecte les faiblesses
des unes et des autres, leur faisant
miroiter mille et promesses en échange
de leur collaboration.
Certaines rêvent d'une vie luxueuse,
d'argent facile et d'horizons cléments.
D'autres ne demandent qu'une petite aide
pour leur famille démunie ou espèrent
rencontrer un étranger qui leur
assurerait une existence décente.
Quelques-unes contractent sans le savoir
des mariages de complaisance (zawaj orfi)
avec des ressortissants des monarchies
pétrolières, avant de se rendre compte,
fois sur place, du véritable but de leur
venue.
Avec sérieux et discipline, Nabila
enseigne à ses protégées, les rudiments
de la parfaite petite espionne: se
fondre dans la masse, faire preuve
d'empathie, tout en restant réservée et
vague sur sa personne. Quitte à
s'inventer un tout autre vécu pour
brouiller les pistes.
En parallèle, les jeunes mercenaires
affûtent leurs armes de séduction: cours
de culture générale, de maintien et de
bonnes manières, séances de
perfectionnement en cuisine et en danse
orientale, diètes amincissantes,
shopping dans des enseignes de luxe…
Les voilà fin prêtes. De Casablanca à
Damas, en passant par Bagdad, le Caire,
Washington, Paris et Nairobi, Nabila et
son staff se lancent dans des missions
plus ou moins périlleuses, chacune sous
une couverture différente.
Les moins instruites sont affectées à
des postes de domestiques, de filles au
pair ou de masseuses. Les plus agiles et
les plus jolies embauchées comme
danseuses dans des boîtes de nuit
huppées, tandis que les plus futées sont
introduites dans des ONG
internationales. Les cibles de ces Mata
Hari en herbe sont claires: députés,
diplomates, ministres, activistes,
hommes d'affaires, magistrats. Hauts
gradés de la police, de l'armée et de la
gendarmerie. Ou encore journalistes
influents et experts en géostratégie ou
en terrorisme (entre autres) exerçant
dans les pays arabes et limitrophes ou
en dehors.
Les objectifs aussi sont bien définis :
obtenir des renseignements auprès de ces
notables -à leur insu ou par chantage-
sur leurs positions (et leur degré
d'implication idéologique et
matérielle), entre autres, quant à l'Etat
hébreu et sa politique. Ses relations
avec les pays arabo-musulmans, la
situation au Proche et au Moyen-Orient,
la légitimité des régimes arabes actuels
auprès de leurs populations. Ou encore
leur opinion par rapport à la montée de
l'islamisme dans le monde.
Autant d'informations précieuses qui
aideront par la suite la division
Recherche et Etudes du Mossad (l'un de
ses 8 départements) à rédiger ses
rapports, remis au final au Premier
ministre en personne.
Noura, Hanane et Majdouline sont ainsi
chargées d'impliquer d'influentes
personnalités américaines d'origine
arabe, antisionistes, dans des scandales
sexuels, en prenant soin de filmer leurs
ébats avec ces derniers.
Siham, pour sa part, se voit confier la
fonction de fournisseur attitré de
stupéfiants pour l'équipe. Tandis qu'Asmae,
avec quatre de ses acolytes, décroche un
job dans un club de nuit à Beyrouth
fréquenté par des fonctionnaires hauts
placés. Avec ses amies, elles
réussissent à approcher Georges Frem
(mort en 2006), député et ministre de
l'Industrie au sein du gouvernement
Hariri. Asmae entre également en contact
à Chypre avec un Israélien dénommé Berel
et un Syrien, Marwan. Ces deux hommes la
chargent avec Yakatserina Shasternick,
originaire de la ville de Minsk
(Biélorussie), de dénicher de jolies
filles pour animer des dîners à l'Hôtel
Phoenicia de Beyrouth. Un établissement
réputé depuis des décennies, comme un
lieu de rencontre pour des trafiquants
d'armes et des agents secrets du monde
entier. Karima, jeune casablancaise de
confession hébraïque, s'occupe pour sa
part de la filature d'un citoyen
arabo-américain proche de
l'administration Bush à Washington.
Lors de sa dernière mission, Nabila
devait pour sa part séduire de riches
businessmen américains d'origine arabe,
défenseurs avoués du processus de paix
en Palestine, et vérifier si ceux-ci
l'étaient effectivement. Il est aussi
arrivé à la jeune Marocaine, assistée de
certaines de ses consoeurs d'Europe
Centrale, d'Asie ou d'Afrique de
l'Ouest, de collaborer avec la CIA dans
le cadre d'opérations communes. Ou avec
d'autres services secrets de pays amis
d'Israël ou n'ayant pas de contacts
normalisés avec l'Etat hébreu. Nabila
travaillera-t-elle un jour avec la
division des opérations spéciales du
Mossad, connue sous le nom Action,
l'unité chargée des éliminations
physiques de cibles sensibles, des
opérations paramilitaires et de
sabotage?
Certains services secrets soupçonnent en
tout cas ce petit bout de femme d'avoir
fait partie, alors qu'elle officiait aux
Emirats Arabes Unis, du même groupe
d'agents turcs et saoudiens, auteurs
présumés du meurtre et de la mutilation,
le 24 septembre 1980, du journaliste
libanais pro-indépendantiste (de la
revue Al Hawadess) et antisyrien, Salim
el Laouzi.
Nabila n'est pas dupe. Elle sait qu'elle
risque sa vie avec ce métier de l'ombre
dont elle a peur de ne plus pouvoir se
passer. Et que ses recruteurs ne
viendront pas à sa rescousse si elle
tombe dans les filets de leurs ennemis.
Mata Hari n'a-t-elle pas été fusillée
par la France en 1917, cette nation même
pour laquelle elle se disait espionne?
Et, le 18 mai 1965, Kamil Amin Tabet,
l'agent israélien Elie Cohen, n'a-t-il
pas été pendu sur la place publique à
Damas? Et que dire des ratés de plus en
plus fréquents du Mossad, sachant que, à
titre d'exemple, pour la seule année
1996, les Egyptiens ont démantelé 7
réseaux d'espionnage israéliens… contre
20 pour les 15 années précédentes?
Jusqu'où Nabila et ses collègues
seraient-elles prêtes à aller? Une chose
est sûre: fichées par Interpol et de
nombreux services secrets à travers le
monde, Nabila F. et sa douzaine de
collaboratrices, se sont aujourd'hui,
évaporées dans la nature. Envolées vers
d'autres cieux, repenties ou... en quête
d'autres proies?
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